| Shino | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Shino est un jeune homme aujourd'hui mort d'une maladie du cœur.
Apparence[]
Les traces de la maladie sont visibles partout sur le corps de Shino, passant de sa silhouette anormalement fine à sa peau plus blanche que celle d'un cadavre. Souvent, on s'inquiète de sa santé rien qu'en l'apercevant, le jeune homme semblant n'être qu'une poupée en porcelaine qui se cassera au moindre coup de vent. Sur l'image ci-contre, il est vu vers l'âge de ses 6 ans, et est donc encore relativement jeune. Ses yeux sont d'un bleu tellement clair qu'il semblent côtoyer le nacré, et ses cheveux sont de cette même couleur, si l'on enlève les reflets bleu ciel que l'on retrouve.
Personnalité[]
Shino pourrait être la personnification de la gentillesse, l'altruisme et la compassion. Même si ses jours sont comptés, il se débrouillera pour sourire, et faire sourire les autres. Il ne se plaint jamais, et refuse d'imposer sa tristesse, son désespoir ou tout autre sentiments aux autres. Il ne veux pas qu'on le plaigne ou qu'on pleure pour lui, et regrette plus le fait de devoir laisser ses proches seuls que celui de ne plus pouvoir vivre. Il ne se préoccupe pas assez de lui-même, et passe le plus clair de son temps à aider les autres. Même s'il était lui même dans une situation critique, il accordait tout de même du temps aux autres et à leurs problèmes. Shino était proche de la perfection humaine. On ne pouvait rien lui reprocher sans être d'une extrême mauvaise foi.
Il attendait toujours d'être seul pour pleurer sa mort prochaine, pour se plaindre à lui-même, pour demander pourquoi la vie était si injuste.
Histoire[]
Shino, jusqu'à l'âge de ses onze ans, avait vécu une existence tout à fait banale. Il avait des rêves, des amis, des parents, et n'avait rien à envier aux autres. Sa vie était normale, et elle lui plaisait. Mais la maladie a frappé. Sans prévenir. Une maladie ne prévient jamais, elle prend quelqu'un au hasard, et l'emmène au loin. Ca a commencé une journée comme les autres, où Shino jouait avec ses amis. Ce jour là, ils avaient décidés de visiter une maison abandonnée, rien de très palpitant. Après quelques sauts pour éviter les planches cassées, ou agiter sa main devant son nez pour chasser l'odeur de cendres qui empreignait la maison et serrait les poumons, Shino a ressenti une douleur aux poumons, mais ne dit rien, préférant ne pas interrompre leur petite escapade. Lorsqu'il rentra chez lui le soir, la douleur s'était calmée, donc il n'en informa pas ses parents, pensant que tout cela ne devait être qu'une douleur provisoire.
Mais elle reprit le lendemain. En cours cette fois. Le professeur avait proposé au jeune homme d'aller à l'infirmerie, mais il avait refusé, préférant suivre le cours. Comme la veille, la douleur s'arrêta rapidement. Ainsi, Shino avait pensé qu'il ne s'agissait de rien de grave, et n'en avait pas parlé, même si les douleurs se montraient répétitives et montaient en crescendo, Shino se disait qu'elles passeront de toute façon, et n'en parla à personne. Jusqu'au jour où elles ne s'arrêtèrent pas. C'était une fois de plus en pleine journée de cours, mais cette fois-ci, il avait accepté la requête du prof demandant à aller à l'infirmerie. Lorsque l'infirmière l'avait ausculté, personne ne se doutait du résultat. Shino ne comprenait pas pourquoi l'infirmière avait écarquiller les yeux, fixant le jeune homme d'un air effrayé. Elle lui avait demandé depuis combien de temps il était pris de douleurs comme ça, et quand Shino répondit que cela faisait plus de trois mois... Il fut conduit en vitesse à l’hôpital.
Là bas, ce fut la panique. Avant même qu'il ne comprenne ce qui lui arrivait, ses parents entrèrent en catastrophe dans la chambre, tous les deux en pleurs. En enlaçant leur fils, ils lui ont demandé entre deux sanglots pourquoi ils ne leur avaient pas parlé de cette douleur. Shino baissa la tête, et dit qu'il pensait que ce n'était rien et que ce n'était que passager. A ce moment, précis, sa douleur repris, encore plus féroce. Ne pouvant s'empêcher un gémissement de douleur, les infirmières virèrent les parents de la salle avant de mettre Shino sous anesthésiant. Tout se passait trop vite. Beaucoup trop vite. Pourtant, les médecins le mirent au courant de sa maladie que trop tard.
Lorsqu'il apprit qu'il risquait de mourir à tout moment, il réagit comme n'importe qui, et pleura en maudissant le destin. Mais au fil du temps, des visites de ses parents et de ses amis et à la vue de leur tête emplie de désespoir, il décida de ne plus en rajouter. Après tout, il souffrait moins en partant qu'eux en le laissant partir... Et puis, ça ne servait à rien de pleurer. Autant passer ses derniers moments à rigoler... Non ?
Donc il sourira. Peut-être que son visage sera empreint de mélancolie, mais qu'importe. Il sourira. Jusqu'à la fin de sa vie.
Malgré les jours passant, et les sourires quotidiens, tout le monde avait déjà perdu espoir. Des médecins à Shino, en passant par ses amis et ses parents. Ils venaient le voir de moins en moins souvent, pensant sûrement qu'il faudrait s'habituer à ne plus voir le jeune homme. Cette solitude, il avait fini par l'accepter. Sa vie avait été peut-être courte, mais elle avait été emplie de joie. Beaucoup n'ont pas cette chance. Alors il ne devait pas se plaindre. C'est comme ça que faisait Shino pour ne pas sombrer dans la folie.
Et ça marchait. Puis un jour, une jeune fille vint dans la lit d'à côté. Répondant au nom de Nowaki, si ses jours à elle n'étaient pas en danger, sa santé était si fragile qu'elle n'a pu sortir d'un hôpital que trois ans sur ses dix années d'existence. Les deux malades s'entendaient de plus en plus chaque jour. Nowaki avait beau avoir trois ans de moins que Shino, elle avait le même humour, la même façon de parler, et était gentille comme tout. Mais le jeune homme culpabilisait déjà. Il savait qu'il ne vivrait pas... A quoi bon se lier d'affection avec une jeune fille, alors qu'il ne lui ferait que du mal en mourant ?
Il essaya plusieurs fois de mettre ses distances avec la jeune fille, mais c'était impossible. Que ce soit son sourire, où sa joie de vivre, tout chez elle faisait rire Shino, lui qui s'était jusque là contenté d'un sourire mélancolique. Puis vint le jour prévisible où elle lui demanda pourquoi il était là.
Elle ne réagit pas comme Shino l'avait imaginé. Au lieu de tenter de s'éloigner de Shino pour moins souffrir lors de son départ, elle avait demandé à Shino... De ne pas perdre espoir. Que rien n'était encore perdu. C'est vrai que tout le monde avait négligé la possibilité qu'il pouvait survivre, lui le premier. Pourtant, Nowaki y croyait elle... Et de tout son cœur. Le lendemain, lorsque les proches de Shino arrivèrent, ils n'eurent pas le temps de se prononcer avant que la jeune fille les assaille de phrases niaises et mignonnes. Pourtant, l'espoir est contagieux. Et peu importait l'âge où les paroles de Nowaki, elle avait espoir.
 |
La suite de cette partie sera publiée prochainement ~ |
Citations[]
- "Je peux mourir à n'importe quel moment. Alors faisons en sorte de rire tout le temps, comme ça, peut importe quand la faucheuse m'emportera, je serais parti avec le sourire."
[]
 |
Le contenu de cette page appartient à Akemi7 ! Cliquez ici pour voir la liste des créations de l'utilisateur. |
  |
| Merci de ne pas modifier cette page sans l'accord de l'utilisateur. |
